Retour de Raphaël à la Cité de l’Iris,
sur laquelle pèse une mystérieuse menace.
Iléa demande à son ami de les aider à sauver
une nouvelle fois sa merveilleuse cité.
Un petit extrait ?
…… Le jeune garçon est planté, bien droit, devant l’ouverture secrète de la Cité de l’Iris. Mais bien que privilégié pour être le seul être humain à connaître l’emplacement et même l’existence de ce monde interdit, il est bel et bien bloqué à l’extérieur.
Raphaël crie à travers les branchages épineux, appelle Iléa, mais sans résultat.
Plus d’autre choix, il se résout alors à… danser.
Se sachant seul, Raphaël essaie tout ce qu’il connaît, le rap, la techno, le rock, en passant par la valse que lui a apprise sa mère et le tango préféré de son père. Sans plus de succès.
Assise en tailleur et la main devant la bouche, une spectatrice clandestine n’en rate pas une miette. Au bout d’une quinzaine de minutes d’enchainements plus ou moins gracieux, notre danseur abandonne.
- Bravo, bis, bis, encore !
Raphaël sursaute, les joues rouges de honte !
- Iléa ! Ca fait longtemps que tu es là ?
- Depuis que tu as essayé de croiser le pied droit avec la main gauche, et que tu tournais la tête, puis tu as posé le genou sur le sol et…
- Ca va, j’ai compris, trop longtemps quoi ! Et tu ne pouvais pas m’arrêter ?
- Surtout pas ! Enfin, je veux dire, je ne voulais surtout pas te déranger dans… dans quoi au fait ? Qu’essayais-tu de faire ?
- Je voulais venir te voir, et comme il n’y a rien pour s’annoncer, j’essayais…
- D’ouvrir la porte en dansant, répondit Iléa en riant !
- Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle, à moins d’essayer d’écarter les branchages…
- Tu n’aurais rien obtenu et en plus tu te serais fait mal !
- Pas beaucoup plus qu’en copiant ta chorégraphie ! Se désole Raphaël.
- Parce que tu m’imitais là ?
- Jai essayé toutes les danses que je connais. Mais apparemment, elles n’ont rien à voir avec les vôtres !
- Tu es aussi piètre danseur qu’un serpent à sonnettes twistant sur un rocher au milieu du désert.
- C’est ça, moi aussi je suis content de te revoir !, répond ironiquement Raphaël.
- Ton humour irrésistible me manquait !, insiste Iléa.
- Seulement mon humour ?
Les deux enfants se mettent à rire, heureux de se retrouver.